Nos propositions pour et par les salarié·es d'Orange

Pour une entreprise sociale et écologique

Suite aux élections de novembre 2023, le Printemps écologique siège au CSE d''Orange Innovation et d'Orange Fonction Corporate.


Au coeur de leur mandat :
  • Placer l’environnement au cœur des discussions

  • Offrir aux salarié·es non syndiqués·es aujourd’hui la possibilité de s’engager différemment.

  • Insuffler de la diversité et de la nouveauté dans la représentation du personnel.


Nos propositions concrètes :

  • L'introduction de la notion de budget carbone, de la même manière qu’il existe un budget financier : pour viser l’objectif de Net Zéro Carbone à 2040, l’entreprise (dans toutes ses composantes) doit planifier la résorption de la dette écologique provoquée par ses activités. Elle doit réaliser la décroissance pilotée de ses émissions nettes

  • Conditionner la rémunération par le dividende à l’atteinte de ces objectifs de budget carbone : ce sont les actionnaires et dirigeant.e.s qui pilotent la stratégie de l’entreprise. Ce n’est pas aux salarié.e.s de terrain de payer l’inaction de l'entreprise.

  • L’initiative d’une régulation du secteur indispensable à l’environnement en s’appuyant sur l’écosystème des parties prenantes : développer des partenariats dans le secteur IT et télécom avec les autres entreprises pour définir les conditions d’un futur numérique soutenable ; développer une recherche interne et partenariats universitaires, entrepreneuriaux et institutionnels, priorisés de manière inconditionnelle sur la question écologique et être prescripteur de valeurs écologiques dans la technologie ; prendre en compte la prise de conscience écologique des clients, les incitations de l’État et des citoyens, les pressions des ONG, etc.

  • Une réflexion sur les moyens de transition numérique et énergétique : forfaits sobres compatibles avec l’urgence climatique, équipements réellement réparables, échangeables, durables, priorisation des usages, politique de données non intrusive, définition d’une politique de basse consommation par exemple la nuit, nouvelle politique IT concernant nos infrastructures techniques et leurs usages, nouvelles politiques des équipements et déplacements professionnels, nouvelles politiques d’achats

  • La tenue d’une négociation sur les conséquences écologiques et sociales de nos activités.

  • L'interpellation de l'entreprise sur son fonctionnement pour la faire évoluer vers l'économie circulaire et la sobriété, et davantage de partage avec les populations des pays dans lesquels nous opérons

  • L'invention d'une nouvelle gouvernance démocratique au sein de l’entreprise et avec la société politique et civile des technologies que l’entreprise déploie

  • une bifurcation de l’IA pour qu’elle ne soit plus un enjeu commercial ou militaire mais uniquement une aide à la recherche scientifique orientée vers le bien commun

  • L’arrêt des stratégies basées sur la collecte des données personnelles des citoyennes et citoyens

  • La création d’une commission environnement dans tous les CSE pour assumer les prérogatives issues de la loi Climat d’août 2021

  • Une politique de gestion des emplois et des parcours professionnels responsable à destination des salarié.e.s du groupe : formations adaptées à l’urgence climatique, solutions de reconversions, développement des qualifications et des compétences, maintien des compétences vitales pour les intérêts de l’entreprise, mise en œuvre immédiate d’une stricte égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

  • Le développement d'une politique de l’emploi relocalisée et sociale, sans discrimination
  • Une augmentation des plus faibles revenus notamment en limitant l’écart à un facteur maximum 10 entre les plus gros salaires et les plus petits

  • l’ouverture de négociations sur les nouveaux droits à mettre en œuvre pour nos collègues du terrain (que veut dire travailler en extérieur à +50°C au soleil ? Que veut dire travailler derrière une paroi de verre au soleil dans de telles conditions ?)

  • La limitation de l’écart de revenu entre le plus haut et le plus bas revenu dans l’entreprise

  • Le développement de formules de mécénat écologique : congés abondés, congés spécifiques liés aux engagements citoyens en faveur de l’écologie, congés solidaires, possibilité de dédier du temps de travail à des actions écologiques et solidaires

  • La redéfinition de la politique des Activités sociales et culturelles en mettant l’environnement et le social au cœur des projets et prestations financés par les CSE

  • Une politique de voyages professionnels rejetant les solutions aériennes au profit des solutions ferroviaires quand elles existent, et ce, même si le temps de trajet est plus long 

  • De nouvelles propositions concernant les activités culturelles et sociales en favorisant, quand c'est possible les prestataires de l'économie sociale et solidaire (ESS), ainsi que les activités culturelles et de plein air

  • L’introduction de chèques cadeaux éthiques et solidaires, destinés à des utilisations
    locales plutôt qu'aux grandes plates-formes de vente en ligne

  • Une épargne salariale plus transparente, écologique et sociale

  • Davantage de dialogue avec les communautés et les collectifs de salariés pour remonter les expériences locales et les propositions.

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